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05/06/2014

Welcome to the porn reality.

Par Antoine Bottiroli

Cet article a été initialement publié le 31 mai 2014 ici

J’ai vu que ça s’émoustillait fort autour du nouveau film dans lequel Depardieu a tourné. « Antisémite ! Film pour Dieudonné ! », clamait l’hystérique Anne Sinclair, la cocue de l’histoire (et accessoirement patronne du HuffPost), bien trop honteuse d’avoir épousé un cochon pas casher ; « Non-film, non-acteur, non-dialogue », écrivait Rue89 (filiale du HuffPost, groupe Le Monde auquel Rue89 fait partie… ah ! ces médias !) ; « Soft porn indigent et douteux, quand on n’a rien dans son jeu, au poker, on bluffe » dira Libération. Et les gens autour de moi qui grimaçaient : « Je ne vais pas payer pour voir ce navet ! ». –– Tu as vu le film ? –– Non-mais-les-journalistes-ont-dit-que. –– Allons bon ! Alors je vais le regarder. Je ne vais pas en faire un topo tout entier. Juste un petit commentaire bien convenable, après je retourne à mes écœurantes activités estudiantines. J’ai habituellement tendance à être du côté de David, on va voir si je vais pouvoir défendre encore l’indéfendable.

« Je l’ai joué parce que je ne l’aime pas. »
Interdit aux moins de seize ans. Je vais droit au but : les trente premières minutes sont du cul, un bureau, du cul, un hôtel et du cul. Un petit porno bien lisse, des putains qui sentent la rose, des soirées champagne, du foutre, des poils, des chambres cinq étoiles, du pognon, du Viagra, des cols blancs… Welcome To New-York ! Un parfait scénario ! Le tout astucieusement mélangé !… Un délicieux spectacle blanchâtre tamisé, des émanations de whisky. Ferrara a dû se régaler, même moi ça m’aurait donné des idées ! En voilà, un sacré tableau ! De quoi « embrasser le cul de Dieu » comme s’exclamera ironiquement et fatalement Deverreau, le personnage qu’incarne Gérard Depardieu. Ca veut tout dire… « Welcome ! »

Ce film, c’est du vide. Aucun relief, tant dans l’image que dans l’ambiance sonore. Un vide de A à Y – seule la fin nous éblouissant d’une petite étincelle, au milieu de cet univers sans forme, sans contour et sans étoile, de la conscience et du reste d’âme dont tout être est doué à sa naissance : l’atterrissage de Deverreau. Les millions cramés à coup de cautions, ça laisse moins de toile pour le parachute ! – J’y viendrai plus tard.
Le vide est présent tout au long du film – pardon, du long-métrage. C’est une séquence de deux heures qui semble en durer quatre. Rien ne se passe, finalement. On voit Deverreau tripoter ses secrétaires, on voit ses fesses ridées – qui ne semblent même plus en être tant elles paraissent ridiculement petites et difformes sur ce corps dionysiaque –, on le voit enchaîner les nuits et les femmes par paires… bref, on s’ennuie, il faut bien se l’avouer. Mais cet ennui n’est pas comme l’ennui devant un discours politique ! Loin de là ! C’est un ennui saisissant, et c’est toute la subtilité de l’œuvre en question. Et Depardieu le joue superbement bien, cet ennui ! Cet ennui, c’est toute la vie d’un homme lambda (très) aisé. C’est pas l’ennui qu’un homme politique nous provoque en nous déballant des mots qui lui sont aussi étrangers que le goût du saucisson l’est pour un musulman. L’homme politique nous ennuie parce qu’il nous ment, à l’inverse de Deverreau qui nous transmet, à travers la vitrine de sa débauche, son ennui profond. Sa vie est vide ! L’argent et le pouvoir l’ont éloigné de tout. Sait-il encore ce qu’est une fleur ? A-t-il encore connaissance de l’usage d’une pelle ? A-t-il déjà pris le temps de sentir la terre de son potager ? Tout est papier, cravate, hôtel et branlette dans cette vie-là. Tout est si éloigné de toute réalité, au sommet du pouvoir, de l’argent. Et c’est pas un « social-démocrate » qui va davantage faire le lien entre le peuple et le pouvoir !

D’ailleurs, je rejoins Depardieu là-dessus, moi : je hais les politiciens. Ou, toutefois, je me méfie des hommes qui s’intéressent à la politique. Carriérisme, pots de vin, alcool, putes, séances SM. Y en a beaucoup des comme ça, faut pas croire ! Trop même, et des types qu’on ne soupçonnerait jamais de se livrer à de tels agissements ! Et c’est d’ailleurs ceux qui ont la meilleure des gueules, une situation idyllique et un petit quotidien bien ficelé et bien propre qui sont les plus dégueulasses ! Qui aurait dit que Delarue s’ingurgitait des quantités de cocaïne depuis des années avant de l’avouer publiquement ? Pourquoi laisse-t-on Cohn-Bendit, l’immonde goret soixante-huitard, faire la leçon à la télévision alors qu’il a décrit dans un de ses bouquins qu’il aimait que des gamines lui tripotent la braguette ? Qui se douterait qu’un ministre français sous Sarkozy avoue sans peine faire du tourisme sexuel en Thaïlande et qui trouve que, tout de même, au-dessus de quatorze ans c’est dégueulasse ? Qui avait jusque-là seulement effleuré l’idée qu’un grand quotidien français faisait ouvertement la promotion de la pédophilie dans les années septante – les années salaces d’après Mai-68 – ? Qui peut aujourd’hui, en toute âme et conscience, cracher sur l’Apartheid qu’il y a eu en Afrique du Sud sans se révolter contre Israël, seul payer au monde à la pratiquer encore ? – Il en faudrait un, de Mandela israélien ! Mais, vu le Talmud, ça risque d’être sacrément compliqué ! Qui aurait pensé qu’une fiente de grand rabbin américain serait capable de détourner et voler, pour sa petite consommation personnelle, et ce depuis des années, douze millions de dollars destinés à un foyer d’aides aux enfants handicapés ? – Voler des enfants handicapés ! Faut quand même le faire, nom de foutre ! Qui, mais qui aurait imaginé qu’un fier gouvernement de religion laïque (merci, ô Sainte-Loi de 1905 !) se rendrait chaque année à un dîner officiel d’une communauté religieuse, le président de la République appelant le président du conseil religieux en question « monsieur le Président » (adieu, la loi de 1905 !) ? Que les quelques enculés qui s’adonnent à leurs nauséabondes activités, morales ou physiques, quelles qu’elles soient, aient au moins la décence de ne plus venir faire la leçon devant une caméra et aillent se prendre des fessées salées à la table de Belzébuth – ou voir un spécialiste.

Seulement, on l’ignore par force, l’argent, les réseaux, les intérêts communs et le pouvoir aidant à couvrir tout ce qu’il est nécessaire de couvrir. Plus l’humain est riche, plus le moindre de ses désirs sera exaucé, et donc, en ayant tout ce qu’il veut, l’humain s’ennuiera. La possession d’argent n’étant plus un défi assez excitant en soi, il recherchera donc l’adrénaline hors des limites du normalement concevable, exhortera Dieu – pas besoin de Lui –, et débutera lentement sa longue chute vers les enfers, glissant sur la pente savonneuse de la débauche et de l’immoralité. Sexe, drogue, alcool : Le plat de résistance des petits cons bourgeois de vingt ans d’aujourd’hui, celui des bobos post-Mai-68, mais aussi et surtout l’apéritif des quinquagénaires du XXIème siècle en mal de fun ! Viols en réunion, orgies, messes noires, prostituées mineures clandestinement ramenées d’Afrique ou d’Europe de l’est, cocaïne… « Tu le connais, lui ? C’est le médecin de tel. Et lui ? L’avocat d’untel… Oh ! Bah tiens ! Voilà le juge d’instruction Y ! »

Cet ennui est la réalité dégueulasse de notre siècle. Elle est là, étalée devant vos yeux globuleux. Dans ce long-métrage, tout est vrai. Absolument vrai. Non pas que cette histoire soit la réplique exacte de celle de Dominique Strauss-Kahn, mais de par le fait qu’Abel Ferrara a posé sa caméra et a laissé faire. Non pas que cette histoire soit dans les faits exactement celle qui fut ce qui arriva à DSK, mais de par le fait que Depardieu joue un détraqué sexuel, violeur multi-récidiviste, socialiste milliardaire, dirigeant de l’une des plus grandes (si ce n’est la) entités financières du monde (dans le film, une banque mondiale), sioniste, et pré-élu président de la République française moins d’une année avant le scrutin qui verra le candidat remplaçant Hollande arriver inopinément à la tête de l’Etat. Il n’y a rien de plus vrai dans cette histoire que les mains portées aux fesses ; que les longs et incessants râlements de Deverreau lorsqu’il touche et palpe la peau nue, grasse et cuivrée de ces dames : que ce soit de la salope salariée à la femme de chambre, contre qui il se sera « seulement branlé sur sa bouche ». Il n’y a rien de plus vrai que les grognements rauques et profonds de l’ours Depardieu lorsque celui-ci chevauche et pénètre. On ressent cette ardeur, cette passion ; ce soulagement du drogué lorsqu’il trouve seringue à son bras. La transpiration qui dégouline le long de l’imposant corps de l’esclave de ses pulsions physiques – un homme qui se déconnecte de toute raison devant le moindre bout de nichon –, les railleries des prostituées, les plaintes des victimes, les rideaux rouges, les lits beiges, la salle de bain. Et quand vient – assez rapidement – la jouissance : l’effondrement du grand mâle, l’échappée du diable, l’esprit qui s’éclaircit. L’éléphant trébuche tel un animal blessé. Affaibli et encore tout tremblotant, il s’écroule sur le lit, infirme. Allongé dans un savoureux mélange de sperme et de transpiration, il végète ainsi, quelques minutes, dans une atmosphère d’haleine putride, reprenant une respiration sifflotante et pénible.



Mais au-delà de ces scènes absolument criantes de vérités crues, la vérité la plus inébranlable est le corps de Deverreau lui-même : gras, buffet abondant, vieux, blanc, sans aucune cicatrice. J’ai admiré le corps de Depardieu. L’acteur nous a offert tous les stigmates d’une société humaine qui file à l’envers du bon sens, à l’envers du Christ. (Cela tombe d’ailleurs très bien pour la communautariste Anne Sinclair qui s’est dite publiquement dans l’impossibilité d’épouser un non-juif.) Toute l’outrance au monde est dépeinte sur ce corps : pêché, pouvoir, alcool, abus en tout genre… Et à de multiples reprises, on aura l’occasion de voir ce corps entièrement nu, sous tous les angles, la bite ballante. Et quelle expression sur ce visage ! Quelle incrédulité nous exprime-t-il lorsqu’il se fera arrêter et jeter en prison, cet homme ! Que s’est-il passé ? La prison a les murs trop froids, et les menottes font mal aux poignets. Voilà ce qui est. L’homme a chuté, il n’avait plus assez de billets ; son parachute a cramé et a fini par ne plus pouvoir porter notre homme. C’est à ce moment-là que l’on sort du long-métrage, de la vitrine, pour entrer dans le film.

« J’ai rien fait, je te jure, Simone. Je me suis juste branlé contre sa bouche ! »
Cette exclamation, je l’avoue, m’a tiré de ma torpeur par un éclat de rire sec et franc. Mais cette déclaration salace, aussi ironique soit-elle, est le centre de toute l’histoire, et démontre bien tristement jusqu’où l’humain descend, Satan peut se frotter les mains ! Il n’a même plus besoin d’appâter les hommes par de superbes créatures ! Une simple bonne femme sans relief suffit, tant qu’il y a de la chair, ça fait l’affaire. Deverreau est perdu, il ne comprend pas ce qu’il lui arrive. Depardieu nous offre désormais le visage d’un homme libéré sous caution et équipé d’un bracelet électronique, désormais tournant en rond dans une cage dorée de soixante mille dollars mensuels.

« J’ai rien fait, je te jure, Simone. Je me suis juste branlé contre sa bouche ! »
Tout au long des quinze dernières minutes, des éclats de voix brisent un silence pesant et criant de vérité. Le déchirement d’un couple résonne d’un coin à l’autre du loft new-yorkais, puis à nouveau ce silence de glace et fragile. Deverreau cherche mais ne trouve pas : pourquoi est-il là ? Deverreau découvre les limites. Et Depardieu est clément avec son personnage : sa façon de jouer, son regard et son expression nous appellent presque étonnamment à avoir de l’empathie pour le pauvre bougre qu’il est. Car oui ! je dois confesser que je me suis laissé prendre au piège sur la fin : Deverreau m’apparaissait comme étant la vraie victime dans toute cette histoire. Séances de psy, chamboulement interne, incompréhension… Le fait d’être éloigné en permanence de la vérité rend vulnérable, très vulnérable, et ce fut en tant que Chrétien que je voulus voler à son secours. Le défendre. Défendre ce pauvre type qui n’était finalement pas au courant du mal qu’il faisait ; qui n’était pas au courant de ce qu’est la vraie vie ; qui ne connaît que les putains parmi les femmes. Comme je l’ai dit plus haut, et je le martèle, un homme comme lui est déconnecté de toute réalité qu’elle soit. Ceci en est la preuve irréfutable ! (Nom de Dieu, j’aurais dû faire avocat !)

Parenthèse. Le cinéma et, par extension, l’art, bien sûr, servent à donner de l’émotion aux gens, à procurer un ressenti, à heurter le corps et l’âme tout entiers ! Mais l’art sert étalement à dépeindre de manière astucieuse et constructive la vérité, à donner un aperçu, qu’il soit bref ou complet, d’une situation, d’une façon objectivement subjective. Welcome to the porn reality ; bienvenue dans la réalité pornographique du monde et de notre société occidentale du XXIème siècle ! Et, croyez-moi bien que je m’emploierai toujours à la chercher partout où elle se cachera, cette vérité. Et je la livrerai de façon éhontée à la face des gens qui voudront bien la voir, aussi dégueulasse soit-elle. Parenthèse fermée.

La fin du film alourdit le cœur, et c’est là où l’immense Gérard Depardieu nous illumine de tout son talent et de toute sa grâce, contrairement à ce que nous annonce cette souillure de sous-lieutenant de Bedos, suceur satanique sans vergogne. Si je n’ai aucune sympathie pour les politiciens, j’exècre au plus haut point les « chroniqueurs », Nicolas Bedos et Stéphane Guillon en tête de liste. Qu’est-ce que ça veut dire, ça, « chroniqueur » ? Qui nous a chié un truc pareil ? D’après ce que j’ai vu et entendu, il semble que le chroniqueur soit un dérivé de pute intellectuelle ; une sorte de trainée des plateaux télé… Ouais, ça semble bien être ça… Je ne me suis jamais intéressé à ces gens-là, à ces gens de la Jet-Set, car je ne regarde pas les programmes programmateurs et abrutissant (dans tous les sens du terme) de la télévision. Je me tiens toujours à une distance respectable de TF1, Canal + et M6 ! Y a pas à dire, plus c’est loin de moi, mieux je me porte ! Ces communards de la pensée, je leur gerbe tous dessus. Mais j’ai été un beau jour interpellé par Guillon qui avait pondu un article sur Dieudonné dans Libération. C’était en début d’année, pendant que tout le ramassis de vomis élitiste médiatico-politique s’en prenait à un bouffon de grand talent (le seul ! Ne me parlez pas de Gad Elmaleh ou d’Anne Roumanoff) pour une gestuelle comique – dite la « quenelle » – qui, soi-disant, piétinait la mémoire des victimes juives de la Seconde guerre mondiale (hic !)… Mais, qu’est-ce que ça fout là ?! La maladie mentale associée à la perversité, et vous obtenez une brochette de dégénérés qui évoquent tout et n’importe quoi pour assurer leur place privilégiée dans la société oligarque que forme le tas de crottin évoqué ci-avant. On ne recule devant rien ! Et d’ailleurs, comme l’a dit Marc-Edouard Nabe en 1985 lors de l’épique émission Apostrophe, alors qu’il présentait son excellent bouquin Au régal des vermines, ces gens-là étaient même prêts à « remuer les morceaux de cadavres d’Auschwitz pour faire fructifier leur fortune ». Dégueulasse. Donc lors de tout ce remue-ménage nauséabond, pendant que le chômage monte en flèche, aussi vite que la côte du président Hollande descend, Valls et les légionnaires de la Pensée Unique Pour Qu’On Puisse Vous Enfiler Aussi Longtemps Que Possible, crachaient sur un comique métis franco-camerounais en le traitant de nazi parce qu’il osait rire des juifs et du système, le premier cité (après le président Hollande) profitant de la même occasion pour se faire bien voir par le Crif et bénéficiant, quelques semaines plus tard, d’une promotion au rang de Premier ministre pour service rendu à la F… pour service rendu. Quelle ironie quand même ! Et donc dans tout ce méli-mélo de « je te tiens, tu me tiens, par le bout des couilles », un homme, un jour, comme je l’ai dit, se distingua en signant une tribune dans un torchon de gauche-caviar qui s’intitulait – ô ironie – : « Dieudonné la honteuse ».

Revenons à nos moutons : Tout bascule très vite. Depardieu et Ferrara nous offrent une fin tout de même instructive et intéressante : toute l’ironie de l’humain est qu’il ne veut pas être sauvé. Et c’est à ce moment-là très-précisément que la collision inimaginable entre le personnage fictif de Deverreau et… Céline (!) arriva.
On ne veut pas être sauvé. Voici donc la réflexion très-exacte de Deverreau qui, dans toute son obésité grossière, tel l’animal persécuté qu’il est, rejoint, dans les moments de lucidité que lui ont offert les galères des Assises américaines, ce que disait exactement Louis-Ferdinand Céline. Au crépuscule de sa vie, le génie artistique qu’est le médecin des pauvres de Meudon – est-ce encore utile de le présenter ? Il serait, en tout cas, très grossier de tenter de le faire en deux lignes seulement –, pourchassé durant de nombreuses années (lui aussi) par une meute enragée de juristes de toutes espèces, confiera au crépuscule de sa vie que, quelque part, l’automobiliste qui s’écrase contre un arbre le désire finalement un peu ; que juste avant l’impact, il en jouirait presque – pour voir ce que ça fait ! L’envie de voir ce qu’est la mort, ressentir l’adrénaline avant la chute… ou que sais-je ! Welcome to the porn reality ! La réalité d’un animal humain complètement déjanté, taré, abruti et pervers.

Welcome to the porn reality : Les pauvres meurent de faim et continueront à mourir de faim, les malades meurent et mourront aussi. Sans que personne ne s’en soucie vraiment, et encore moins les hommes puissants et fortunés. Voilà donc grossomodo le tableau de l’histoire. Tu as faim ? Démerde-toi ! Tu crèves ? Pas grave, on est bientôt huit milliards. Pas joli-joli, pas glorieux. Mais c’est comme ça. D’ailleurs, ne dit-on pas dans un très-célèbre adage que « seule la vérité blesse » ? Ha ! ha ! Gardez votre humour, sans lui, vous mourrez dans la minute.


– Antoine Bottiroli