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09/01/2012

Quand Europe rime avec dictature et mépris des peuples

Cet article a fait l'objet d'une ppublication sur 24heuresactu.com

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La solution à la crise de l’Euro(pe)? Le Fédéralisme bien sûr. La "modifications des traités" et les "transferts de souveraineté". Supprimer la règle d'unanimité qui bloque tout, et instaurer une "gouvernance" unique de l'"Euroland". Tout le monde est d’accord, de gauche à droite, de Berlin à Paris, de BFM à Libération. Evidemment.

Le problème c’est que les pays européens sont encore officiellement des régimes démocratiques. Or lorsque l'un d'eux ose encore demander l'avis de son Peuple sur l’Union européenne, via référendum ou élection (que des gros mots), celui-ci a désormais la fâcheuse manie de dire "non"… Mais il est vrai qu'il est angoissé le peuple, il a peur, il est ignorant de certaines réalités, il ne peut pas comprendre le peuple (c'est pour cela qu'il faut sans relâche faire œuvre de "pédagogie"), et puis il ne parle même pas anglais le peuple, alors vous imaginez... bref il vote mal. Donc que faire? Eh bien c'est simple, ne plus lui demander plus son avis.

"Mise sous tutelle" des pays, abandon de référendums, d'élections, et démission de gouvernement "sous la pression de Bruxelles", puis "nomination" de "gouvernements de technocrates" sous cette même "pression de l'Europe", sans même parler des "directives", des "engagements", ou de la "Primauté du droit communautaire"… Jusqu’ou ira–t-on dans le reniement de la démocratie avant d’ouvrir les yeux sur la réalité despotique de ce soit-disant projet européen ?

L’Europe doit être une coopération volontaire sur des sujets transnationaux (le commerce, les flux migratoires, les taux de change) entre des Etats libres. C’est cela la seule « Europe politique » pertinente et souhaitable. Nous ne voulons pas d'un Etat supranational, c'est à dire d'une logique d'Empire ou les décisions nous sont imposées. Ni nous, ni les allemands, ni les anglais, ni les italiens, ni les irlandais, ni les grecs, ni les polonais, ni personne!

Nous savons tous trop, nous les plus vielles nations du monde, ce qu'est le prix de la liberté et de la démocratie. César, Napoléon, Hitler, Staline et les autres, nous ont appris que la liberté est du coté de la Nation, et l'asservissement du coté de l'Empire. Faire croire que l'on pourrait consentir à se déposséder de ce bien si chèrement acquis - le "droit d'un peuple à disposer de lui-même" (article 1 de la charte des Nations-Unies!) - au nom de l'Europe, de la Mondialisation, ou de quelque autre fatalité bien utile, est un leurre doublé d'un mensonge irresponsable auquel il est grand temps de mettre un terme. Il est encore possible de le faire pacifiquement et dans l’intérêt de tous.

Si l'Europe persistait dans son entreprise de mise sous tutelle des pays qui la constituent, ce serait contre le gré des nations, Or "il n'est point, à la longue de régime qui puisse tenir contre les volontés nationales." 1

 

1 Charles De Gaule, Mémoires de Guerre. Le Salut. 1944-1946. Paris, Plon, 1959

 

Le scribe